Rumor Across The Town

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mercredi 11 mai 2011

Spindrift-Confusion Range


The video for “Theme from Confusion Range” is an homage to 70′s slasher films and was filmed in Joshua Tree, California. Hear a snippet of the song at the end of this NPR story on Hicksville. The video will premiere at Thursday, January 27

mercredi 4 mai 2011

Marie-Angélique

L'autre jour j'étais dans ma voiture en train de rouler vers je ne sais plus quelle destination et j'ai entendu cette histoire sur France Inter, ça ma captivée...


Marie-Angélique



L’histoire de l’enfant sauvage trouvée en 1731 à Sarry pour les uns, à Songy pour les autres, a fait couler beaucoup d’encre. Voltaire, Rousseau, Diderot, la Condamine et d’autres se sont intéressés à son cas. Le Petit Catalaunien Illustré a déjà donné la version de Burette de Verrières datant de 17881. Voici celle de Serge Aroles, parue en 2004, qui se base sur des documents d’archives.

Selon Serge Aroles, qui a retrouvé des centaines de documents relatifs à cette fille et qui en a publié 30, il s'agit :

  • du seul cas authentique d'un enfant ayant survécu dix ans en forêt (Marie-Angélique était une petite Amérindienne du Wisconsin — alors colonie française —, de la tribu des Renards — ou Fox, tels qu’ils sont appelés aux États-Unis —, ce qui explique sa longue survie en forêt, attendu que, très jeune déjà, elle savait nager, coudre des vêtements de peaux, etc.);
  • le seul enfant pour lequel la survie en forêt pendant une décennie puisse être authentifiée par un vaste corpus d'archives (elle s'évada en novembre 1721, durant la grande peste de Provence, où son navire venant du Canada avait accosté un an plus tôt ; erra durant une décennie dans les forêts du royaume de France, et fut capturée en septembre 1731, à Songy, dans la partie aride de la Champagne, où l'absence de massif forestier la mettait dangereusement à vue) ;
  • et le seul enfant sauvage qui, découvert dans un grand état de régression comportementale, eut ensuite présenté une résurrection intellectuelle, ayant pu apprendre à lire et écrire (nous possédons des écrits d'elle, et même, fait exceptionnel, la mention des livres de sa bibliothèque, puisque un inventaire notarié de ses biens fut dressé en janvier 1776, un mois après son décès).

Seules les archives ont permis de reconstruire la vie de Marie-Angélique, car les livres et les nombreux articles écrits à son sujet, eux, sont d'une extrême fantaisie : elle n'était pas « une Esquimaude du Labrador », mais une Amérindienne du Wisconsin ; elle n'était pas « âgée de dix ans » lors de sa capture, mais âgée de dix-neuf ans ; elle n'est pas « morte pauvre à trente ans », mais décédée riche à 63 ans (le 15 décembre 1775), à Paris, alors pensionnée par la reine de France…

Dans son livre sur les enfants-loups, Serge Aroles écrit :

« Ces archives attestent que l’unique enfant qui eût pu survivre une décennie en forêt sans altération irréversible de son corps et de son esprit, fut une petite Amérindienne du peuple des Renards (actuellement les Fox ; États-Unis), emmenée en France par une dame du Canada qui eut le malheur d’aborder à Marseille lors de la grande peste de 1720.

Évadée lors de la terrible épidémie dont elle eut dû être la victime, Marie-Angélique parcourut sur des milliers de kilomètres les forêts du royaume de France, avant d’être capturée en Champagne, en 1731, dans un fort état d’ensauvagement. Durant cette décennie, elle n’a pas vécu au sein des loups, mais survécu au péril de ceux-ci, s’étant armée d’un gourdin et d’une arme métallique, volée ou découverte. Lorsqu’elle fut capturée, cette chasseresse noirâtre, chevelue, griffue, présentait certes des éléments de régression (elle s’agenouillait pour boire l’eau et ses yeux étaient animés d’un battement latéral permanent, tel un nystagmus, stigmate de sa vie dans l’alerte), toutefois, cette enfant avait triomphé d’un défi inouï, non tant la lutte contre le froid, les loups et la faim, mais bien le combat de préserver son langage articulé, fut-ce après une décennie de mutisme, de parole envolée.

Alors que les archives assurent qu’elle était âgée d’environ 19 ans lors de sa capture, un texte imprimé lui attribua la moitié de cet âge. Cette erreur monumentale, infiniment reprise, ayant empêché, depuis trois siècles, les enquêteurs de découvrir son origine, attendu qu’il fallait chercher sa naissance et sa venue en France dans les registres antérieurs d’une décennie. Sa résurrection intellectuelle fut majeure ; elle apprit à lire et écrire, devint un temps religieuse en une abbaye royale, tomba dans la misère, fut secourue par la reine de France, épouse de Louis XV, refusa un amour qu’un lettré lui offrait, fut tant digne lors de son ultime maladie, un asthme aux longues asphyxies, et mourut assez fortunée, son inventaire après décès en faisant foi.

Considérée par le philosophe écossais Monboddo, qui l’interrogea en 1765, comme le personnage le plus extraordinaire de son époque, cette femme d’autrefois est tombée en notre oubli ; elle s’efface, depuis plus de deux siècles, derrière toutes les héroïnes de la fiction. »


mardi 3 mai 2011

Escher










Sofia Ajram Photography


















Photos de Sofia Ajram Photography -

































lundi 2 mai 2011

The Cabinet of Dr. Caligari



Le Cabinet du docteur Caligari (Das Cabinet des Doktor Caligari) est un film expressionniste et muet allemand de Robert Wiene sorti en salles en 1920.

Dans une fête foraine, vers 1830, le docteur Caligari exhibe Cesare, un somnambule. Celui-ci prédit à un étudiant, Alan, qu'il vivra jusqu'à l'aube. Il est en effet assassiné dans son lit. Son ami Francis soupçonne Caligari. La jeune fille que convoitaient Alan et Francis est enlevée par Cesare. Poursuivi, le somnanbule s'écroule après avoir abandonné son fardeau. Francis poursuit Caligari qui se réfugie dans un asile de fous, dont Caligari s'avère être le directeur, et Francis un des patients ainsi que la jeune fille convoitée...

Le résumé acte par acte
ACTE 1 : Prologue : Deux personnages discutent sur un banc dans un parc. Le plus jeune, Francis, raconte le drame qu'il vient de vivre ...

Flash back. Une fête foraine s’installe dans la petite ville d’Holstenwall. Le Dr Caligari de passage dans celle-ci obtient, après quelques difficultés, l’autorisation du Secrétaire de Mairie d'installer un stand afin d'y présenter un somnambule.

ACTE 2 : La nuit suivante, le Secrétaire de Mairie est assassiné. Le lendemain, Francis et son ami Alan vont à la fête foraine. Ils assistent au spectacle du Dr Caligari qui présente Cesare le somnambule. Celui-ci prédit à Alan qu’il mourra avant l’aube. De retour de la fête foraine, en marchant dans les rues désertes, Francis et Alan rencontrent Jane, qu'ils aiment chacun secrètement. Alan est assassiné chez lui dans la nuit.

ACTE 3 : Alors que Francois soupçonne le Dr Caligari et Cesare d’être les auteurs du crime, une femme est assassinée la nuit suivante et le meurtrier, un vagabond, est arrêté pendant qu’il tentait de fuir. Dans le même temps, intriguée par les soupçons de Francis, Jane rend visite au Dr Caligari et à Cesare dans leur stand de la fête foraine. Elle s’enfuit précipitamment terrifiée par les deux hommes.

ACTE 4 : Interrogé par la police, le vagabond reconnaît le meurtre de la femme, mais en aucun cas celui du Secrétaire de Mairie ni de Alan. Peu après, Cesare tente d’assassiner Jane alors qu’elle dort chez elle, mais échoue. Puis il essaye de l’enlever, mais pris en chasse par les villageois, l’abandonne. Caligari s’enfuit lui aussi, poursuivi par Francis. Il se réfugie dans un asile psychiatrique, dont il s’avère en fait qu'il est le Directeur !

ACTE 5 : L’étau se resserre autour de Caligari, des documents trouvés dans son bureau attestent qu’il a manipulé Cesare le somnambule pour le conduire à commettre des meurtres sous son contrôle. Il voulait prendre la place du vrai Caligari, un autre mystique qui lui aussi manipulait un somnambule, cela afin de découvrir le secret de son contrôle.

ACTE 6 : Démasqué, Caligari achève de sombrer dans la folie, il est interné avec une camisole de force dans son propre asile psychiatrique.

Epilogue : Fin du flash back et renversement de situation.

Francis achève le récit de son aventure..Il quitte le parc pour pénétrer dans la salle principale de l’asile psychiatrique qui est remplie de malades mentaux. Il y croise Cesare, et Jane qui tient des propos incohérents… Derrière lui un homme descend les escaliers. Il s'agit du directeur de l'asile qui à les traits de Caligari. Francis l'aperçoit et pris de démence tente de l’empoigner. Mais il est immédiatement maîtrisé par des infirmiers et conduits dans une cellule d’isolement. Le directeur l’examine et s’exclame : J’ai enfin compris sa démence, il me prend pour le mystique Caligari ! Je connais maintenant le moyen de le guérir !